Karlo Perduv : « Pour moi, le développement web représente l’artisanat du 21e siècle »

Karlo Perduv, 27 ans, est un passionné de développement web mais son truc c’est le back-end. Après avoir fait ses études à l’école SUPDEWEB, il a commencé sa vie professionnelle en tant que développeur back-end dans une start-up spécialisée dans l’événementiel. Nous avons échangé avec lui.

Karlo Perduv, 27 ans, est un passionné de développement web mais son truc c’est le back-end. Après avoir fait ses études à l’école SUPDEWEB, il a commencé sa vie professionnelle en tant que développeur back-end dans une start-up spécialisée dans l’événementiel. Nous avons échangé avec lui.

Qu’as-tu fait avant SUPDEWEB ? 

Avant d’intégrer SUPDEWEB, j’ai fait un parcours scientifique classique puis j’ai travaillé dans la vente pendant quelques années. J’ai décidé de me diriger dans ce domaine car j’ai toujours été passionné par les nouvelles technologies et le web. Mais je n’y connaissais absolument rien ! J’avais cette envie de découvrir et comprendre tout l’écosystème digital. C’est alors que j’ai décidé de me lancer dans des études d’informatique. 

Et alors tu as intégré SUPDEWEB… 

Effectivement ! Je cherchais une école ou un centre de formation afin de pouvoir apprendre le développement web. Ayant déjà travaillé auparavant, je ne me voyais pas intégrer une école et suivre des cours magistraux 35h par semaine. Une amie venait justement de finir son bachelor à SUPDEWEB et elle m’avait parlé des intervenants, du rythme scolaire, de l’alternance et des stages. J’ai accroché tout de suite et j’ai donc contacté l’école. Après un entretien de motivation avec le directeur et un test écrit, j’intégrais SUPDEWEB.  

Qu’est-ce que tu retiens de cette formation ? 

J’ai appris et compris l’importance de chaque étape d’un projet web, allant de la planification jusqu’à la mise en ligne ou encore de la conception au développement. Je recommande cette école à toute personne souhaitant travailler dans le milieu du web. Avoir des intervenants permet aux étudiants d’être en contact avec les derniers outils et les dernières méthodologies utilisés en entreprise. Les études de cas en fin d’année permettent de mettre en pratique toutes les connaissances acquises au cours de l’année et surtout les stages et l’alternance permettent aux étudiants de découvrir le monde du travail et d’approfondir leurs connaissances.  

Comment cette passion pour le développement web et en particulier le back-end est née ? 

J’ai tout de suite accroché étant donné que je me posais beaucoup de questions sur le fonctionnement d’un site web en général. Dès les premiers cours, on nous a présenté les grandes lignes, que nous avons détaillé par la suite. Plus les jours passaient, moins j’avais de zones d’ombres. Ce qui me plaît le plus c’est le fait que ce soit un métier en perpétuelle évolution. Lorsque j’ai commencé à écrire mes premières lignes de code, je n’aurais jamais pu imaginer à cette époque toutes les fonctionnalités que je développe aujourd’hui. Les technologies utilisées évoluent très rapidement et apportent toujours plus de puissance, de performance et de nouveautés.  

Après vos études, ça n’a pas été trop difficile de vous lancer dans le milieu professionnel ? 

Au cours de la 2e année de SUPDEWEB, un des intervenants en développement web cherchait des étudiants à prendre en stage dans sa start-up et j’ai eu de la chance d’être recruté. Suite à un stage réussi, il m’a proposé un contrat en alternance pour la 3e année et après un CDI. Pour résumer, j’ai eu beaucoup de chance et je n’ai pas eu à passer beaucoup d’entretiens, un seul a suffi !  

Et peux-tu me parler de ton métier de développeur back-end ? 

Depuis trois ans et demi, je travaille chez Bird Office, une start-up spécialisée dans l’événementiel. Je trouve que c’est un milieu passionnant et créatif. Tous les jours, nous devons résoudre de nouvelles énigmes, chercher la meilleure logique possible, c’est un jeu très amusant, et en plus, nous sommes payés pour le faire ! J’ai la chance de travailler avec une équipe dynamique et talentueuse, ce qui me permet d’apprendre constamment. Cela fait quatre ans que je suis développeur web et il n’y a pas eu un seul jour au cours duquel je n’ai pas appris une nouveauté. Ce qui m’a plu aussi dans ce métier c’est le fait de pouvoir télétravailler. Un jour je peux être au bureau avec mon équipe réunie au complet et le jour d’après, je peux être à l’autre bout du monde, tout en étant aussi performant et connecté avec les autres membres de mon équipe. Pour moi, le développement web représente l’artisanat du 21e siècle.  

Comment imaginez-vous l’avenir du développement web ? 

Beaucoup de personnes vont dire qu’on va être remplacé par une intelligence artificielle si sophistiquée qu’elle pourra coder à notre place. Pour moi, on en est encore très loin, justement parce que les entreprises aujourd’hui cherchent des solutions et des fonctionnalités faites sur mesure et pour le moment, aucune intelligence artificielle ne peut remplacer l’expérience et la qualité d’un professionnel du web. Donc pour moi, l’avenir du développement web se résume à des outils et des processus beaucoup plus performants. 

Et ton avenir, comment tu l’imagines ? 

Je me vois être développeur web encore pour de très longues années. C’est un domaine qui a énormément évolué en très peu de temps mais le monde commence à peine sa transition digitale. Aujourd’hui, je suis développeur back-end, demain j’aimerai pouvoir maitriser la partie front-end et DevOps. Mon but est d’avoir la vision la plus élargie possible afin de pouvoir travailler sur des projets de plus en plus intéressants.  

Un conseil pour les étudiants qui veulent devenir développeur web ? 

Soyez passionné et faites des projets personnels, c’est la meilleure manière de s’entrainer, de découvrir de nouveaux outils et de prendre du plaisir, le tout en s’améliorant.